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  • Message des cardinaux à l'adresse du Saint-Père

    Au nom des Cardinaux présents, le Cardinal Doyen Angelo Sodano a tenu à réagir à l'annonce du Pape : "C'est avec stupeur et incrédulité que nous venons de l'écouter. Vos paroles étaient remplies de tout l'attachement que vous avez toujours porté à l'Eglise, à la sainte Eglise de Dieu que vous aimez tant. Permettez moi de dire pour ce cénacle apostolique comme au nom de tous vos collaborateurs que nous vous sommes plus que jamais proches, comme nous l'avons été au long de ces huit années d'un pontificat lumineux".

    "Je me souviens du 19 avril 2005, lorsque je vous ai demandé à l'issue du conclave su vous acceptiez votre élection canonique au pontificat suprême, et de acceptation à la grâce du Seigneur et sous les auspices de Marie, la mère de l'Eglise. Ce jour ci, comme elle, vous avez dit oui et ouvert ce beau pontificat dans la continuité de l'histoire de l'Eglise dont vous avez tant parlé, et dans le sillage de vos 265 prédécesseurs...de l'apôtre Pierre, le simple pêcheur de Galilée, jusqu'aux grands Papes du siècle passé, de saint Pie X au bienheureux Jean-Paul II".

    "Très Saint-Père, avant le 28 février, jour que vous avez fixé pour terme d'un ministère pétrinien fait de tant d'amour et accompli avec tant d'humilité, nous aurons l'occasion de mieux vous exprimer notre attachement, à l'instar de tant de pasteurs et de fidèles, de tant de personnes de bonne volonté et de responsables de par le monde. Et puis nous aurons encore la joie d'entendre votre voix de père et de pasteur ce mercredi des Cendres, le lendemain lors de la rencontre avec le clergé romain, aux prochains angélus dominicaux".

    "Ceci dit, votre mission se poursuivra puisque vous nous avez assurés de votre proximité et de votre témoignage dans la prière. Comme les étoiles du ciel, celle de votre pontificat continuera donc à briller parmi nous. Nous restons près de vous et attendons votre bénédiction".

    Source : Vatican Information Service.

  • Renonciation de Benoît XVI

    Frères très chers,

    Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Eglise.

    Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.

    Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié.

    C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.

    Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie pour tout l’amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Eglise de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu’elle assiste de sa bonté maternelle les Pères Cardinaux dans l’élection du Souverain Pontife.

    Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Eglise de Dieu par une vie consacrée à la prière.

    Du Vatican, 10 février 2013

    BENEDICTUS PP XVI

    © Copyright 2013 - Libreria Editrice Vaticana

  • Angélus de ce dimanche 3 février 2013

    Benoît XVI : "Le vrai prophète paye de sa personne"

    « Le vrai prophète n’obéit à personne d’autre qu’à Dieu et se met au service de la vérité, prêt à payer de sa personne ». C’est ainsi que Benoît XVI, lors de l’Angélus Place Saint-Pierre, ce dimanche, a commenté le passage de l’Evangile où Jésus est chassé de la Synagogue de Nazareth faisant face à l’incompréhension des habitants de l’endroit « scandalisés » par ses déclarations, « un épisode, a déclaré le Pape, qui confirme le proverbe "Personne n’est prophète en son pays" ».

    « Jésus, a poursuivi Benoît XVI, n’est pas venu pour chercher l’approbation des hommes, mais comme il le dira plus tard à Pilate, pour témoigner de la vérité ». « Croire en Dieu signifie renoncer à ses propres idées toutes faites et accueillir le visage concret en qui Il s’est révélé : L’homme Jésus de Nazareth. » « Cette voie, a conclu le Pape, conduit également à le reconnaître et à le servir dans les autres ».

    Message adressé aux pèlerins de langue française :

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement les Scouts Unitaires de France. La fête de la Vie consacrée célébrée hier nous invite à entendre l’appel du Seigneur et à y répondre avec confiance et générosité. Rendons grâce et prions pour tous les consacrés, afin qu’ils grandissent dans la sainteté. Leur témoignage nous entraîne à faire une large place à Dieu dans notre vie par la prière, la messe dominicale, la lecture de sa Parole. Notre foi plus vivante pourra changer notre cœur ! Bon dimanche à tous ! »

    Alors qu’on célèbre ce dimanche en Italie la Journée pour la Vie, à l’initiative de la Conférence épiscopale italienne, le Pape s’est associé aux évêques italiens qui invitaient à investir sur la vie et sur la famille, comme réponse également à la crise actuelle. Le Pape a par ailleurs souhaité un franc succès à l’initiative "Uno di noi" (l’un de nous) du Mouvement pour la vie, à savoir une pétition pour amener l’Union Européenne à protéger l’enfant dès sa conception.

    Source : Radio Vatican.

  • Message de Benoît XVI pour le Carême 2013 : "Croire dans la charité suscite la charité"

    « Nous avons reconnu et nous avons cru que l'amour de Dieu est parmi nous » (1 Jn 4, 16)

    Site internet du Vatican (texte intégral)

  • Intentions de prière de Benoît XVI pour ce mois de février

    Universelle : Les familles de migrants
    Pour que les familles de migrants, les mères en particulier, soient soutenues et accompagnées dans leurs difficultés.

    Missionnaire : La construction de la paix
    Pour que ceux qui souffrent de guerres et de conflits soient les protagonistes d'un futur de paix.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Audience générale de ce mercredi 30 janvier 2013

    La toute-puissance de Dieu s'exprime dans le pardon

    Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale à la définition fondamentale que le Credo donne de Dieu : Père Tout Puissant. Il n'est pas toujours facile, a-t-il dit, "de parler aujourd'hui de paternité". Le rapport avec la figure paternelle peut devenir problématique, ainsi que "la perception de Dieu comme père, par défaut d'un modèle correct. Qui a connu un père trop autoritaire, indifférent, peu affectueux, voire absent, a du mal à envisager sereinement Dieu comme un père, à s'abandonner à lui et à lui faire confiance. Or la Bible nous permet déjà de dépasser la difficulté lorsqu'elle décrit un Dieu qui démontre ce qu'être père signifie. Mais c'est surtout l'Evangile qui révèle la paternité de Dieu, de ce Dieu qui aime au point d'offrir son propre Fils pour le salut de l'humanité... Dieu est notre père parce qu'il nous a bénis et choisis dès avant la création du monde. Il nous a fait ses fils véritables en Jésus, et nous accompagne comme un père au long de notre existence, nous offrant sa Parole, sa grâce et son Esprit... Il est bon au point de faire briller le soleil sur les mauvais comme sur les bons, sur les injustes comme sur les justes, de manière que nous pourrons toujours nous en remettre à son pardon paternel chaque fois que nous prenons le mauvais chemin". L'amour de Dieu est pour toujours, "et il ne fait jamais défaut, ne se fatigue jamais de nous... La foi nous donne la certitude qu'il est un rocher sûr dans la construction de notre existence. A tout moment nous pouvons faire face au danger et aux difficultés, faire l'expérience du doute et de la souffrance, mais nous serons soutenus par le fait certain que Dieu est proche et qu'il ne nous abandonne pas. Il est là pour nous conduire à la vie éternelle."

    "En Jésus Dieu montre pleinement son visage de père... En connaissant Jésus c'est le Père céleste que nous connaissons. En le voyant, nous voyons Dieu... La foi en Dieu le Père réclame de croire dans le Fils et dans l'action de l'Esprit, de reconnaître dans la Croix qui sauve la manifestation définitive de l'amour divin. En nous donnant son Fils, Dieu se fait père. Il est père lorsqu'il pardonne nos péchés et nous conduit à la joie de la vie nouvelle... Mais on pourrait se demander s'il est possible de concevoir un Dieu Tout Puissant en regardant la Croix ? Nous pourrions désirer une toute puissance divine selon nos schémas mentaux et nos attentes, un Dieu Tout Puissant...qui anéantit les puissances adverses, change le cours des choses, annule la souffrance. En réalité, face au mal et à la souffrance, croire en un Dieu Père Tout Puissant peut devenir problématique pour nous". Or la foi nous pousse vers une toute autre attitude. Notre foi dans le Père Tout Puissant nous permet "d'apprendre à connaître que les voies et pensées du Seigneur sont bien différentes des nôtres. Ainsi en est-il aussi de sa toute puissance car il ne se manifeste pas automatiquement et de manière arbitraire... En leur offrant la liberté, Dieu a forgé des créatures libres. Ainsi a-t-il renoncé à une partie de son pouvoir en faveur de la liberté humaine. Ainsi aime-t-il et respecte-t-il la libre réponse d'amour à son appel. Mais la toute puissance de Dieu ne s'exprime pas dans la violence ou la destruction mais dans l'amour, la miséricorde et le pardon, l'appel continuel à la conversion du coeur. C'est une attitude d'apparente faiblesse, faite de patience, de douceur et d'attention... Seul qui est véritablement puissant peut supporter le mal et faire preuve de compassion, en exerçant pleinement la force de l'amour. C'est à Dieu qu'appartient toute chose, car tout a été créé par lui, et c'est ainsi qu'il révèle sa force en nous aimant tous, dans l'attente patiente de la conversion des hommes qu'il veut ses fils... La toute puissance de l'amour divin est le vrai pouvoir du monde, comme don total. C'est Jésus, le Fils de Dieu, qui révèle au monde la toute puissance du Père en s'offrant pour nous les pécheurs, pour le rachat de nos péchés". Voici la parfaite "puissance divine : répondre au mal par le bien...à la haine homicide par l'amour qui donne la vie. Ainsi le mal est-il vaincu, lavé par l'amour de Dieu, la mort définitivement vaincue car transformée en don de la vie. Le Père ressuscite le Fils, et la mort, la grande ennemie, se voit balayée et privée de son venin. Tandis que, libéré du péché, l'homme peut accéder à sa réalité de fils de Dieu. Lorsque nous disons "Je crois en Dieu le Père Tout Puissant" nous exprimons notre foi en la puissance de l'amour de Dieu qui a vaincu la haine, le mal et le péché par son Fils mort et ressuscité, qui a ouvert la vie éternelle à des fils désireux de demeurer à jamais dans la Maison du Père".

    Message adressé aux pèlerins de langue française :

    « Chers frères et sœurs, les Evangiles nous montrent de manière particulière le visage de Dieu comme un Père qui aime jusqu’à donner son propre Fils pour le salut de l’humanité. C’est en connaissant Jésus que nous pouvons connaître aussi le Père ; c’est en le voyant que nous pouvons voir le Père, car Jésus est dans le Père et le Père est en lui (cf. Jn 14, 9-11). La foi en Dieu le Père requiert de croire, sous l’action de l’Esprit, en son Fils Jésus. Le visage définitif du Père se révèle avec clarté dans le Mystère pascal. Sur la Croix glorieuse, Dieu se manifeste pleinement comme un "Père tout-puissant". Sa toute-puissance s’exprime dans l’amour patient, la miséricorde, le pardon, la compassion et dans l’appel continu à la conversion du cœur. Voici la véritable et parfaite puissance de Dieu : répondre au mal par le bien, aux insultes par le pardon, à la haine meurtrière par l’amour. Quand nous disons : "Je crois en Dieu, le Père tout-puissant", nous exprimons notre foi en la puissance de l’amour de Dieu qui, dans son Fils mort et ressuscité, vainc la haine, le mal, le péché et nous ouvre à la vie éternelle, celle des enfants qui désirent être pour toujours dans la "Maison du Père".

    Je salue les pèlerins francophones, en particulier les élèves venus de France et de Belgique, et les Travailleuses Missionnaires. Notre Dieu est un Père plein d’amour. Je vous invite à vivre vos moments de difficultés et de crise, assurés qu’il ne vous laissera jamais seuls. Puissiez-vous aussi le rencontrer souvent dans le sacrement de la réconciliation où il vous accueille toujours et vous fait expérimenter sa toute-puissance ! Bon pèlerinage ! »

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.
  • Angélus de ce dimanche 27 janvier 2013

    Le dimanche, un jour à dédier au Seigneur

    « Que signifie pour nous le dimanche, jour du Seigneur ? C’est un jour pour la famille et le repos, mais c’est d’abord un jour pour le Seigneur ». C’est l’objet d’un tweet publié dimanche 27 janvier par le Pape en dix langues : latin, arabe, anglais, allemand, portugais, polonais et français. Et c’est aussi le cœur de la catéchèse de Benoît XVI.

    Le sens chrétien du "Carpe Diem"

    "Chaque moment peut devenir un aujourd'hui propice à notre conversion. Chaque jour peut devenir l'aujourd'hui salvifique, parce que le salut est une histoire qui continue pour l'Eglise et pour chaque disciple du Christ. Voilà le sens chrétien du "Carpe Diem" : cueille l'aujourd'hui où Dieu t'appelle pour te donner le salut !". Voici les paroles adressées par le Pape aux fidèles rassemblés Place St Pierre pour l'Angélus dominical. Comme de coutume, Benoît XVI a commenté les lectures du jour, notamment l'Evangile dans lequel saint Luc évoque la présence de Jésus un samedi dans la synagogue de Nazareth. "En bon observateur, le Seigneur ne se soustrait pas au rythme liturgique hebdomadaire et s'unit à l'assemblée de ses compagnons dans la prière et à l'écoute de l'Ecriture. Le rite prévoit la lecture d'un texte de la Torah ou des prophètes, suivie d'un commentaire. Ce jour-là, Jésus se lève pour lire et trouve un passage du prophète Isaïe qui commence ainsi : 'L'esprit du Seigneur Dieu est sur moi, parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction ; il m'a envoyé pour porter la bonne nouvelle aux malheureux...' La lecture finie, Jésus, dans un silence plein d'attention, dit : 'Aujourd'hui s'est accomplie cette Ecriture que vous venez d'entendre'. Saint Cyrille d'Alexandrie affirme que l'aujourd'hui, placé entre la première et la dernière venue du Christ, est lié à la capacité du croyant d'écouter et de reconnaître ses torts. Mais, dans un sens encore plus radical, c'est Jésus lui-même l'aujourd'hui du salut dans l'histoire, parce qu'il porte à son accomplissement la plénitude de la rédemption. Ce passage de l'Evangile nous interpelle encore aujourd'hui. Il nous fait penser avant tout à notre mode de vivre le dimanche : jour de repos et de la famille, mais avant tout, journée consacrée au Seigneur, participant à l'Eucharistie, dans laquelle nous nous nourrissons du Corps et du Sang du Christ et de sa Parole de vie. En deuxième lieu, dans notre temps dispersé et distrait, cet Evangile nous invite à nous questionner sur notre capacité d'écoute. Avant de pouvoir parler de Dieu et avec Dieu, encore faut-il l'écouter, et la liturgie de l'Eglise est l'école de cette écoute du Seigneur qui nous parle".

    Message de Benoît XVI aux pèlerins francophones :

    « Aujourd’hui comme hier, chers pèlerins francophones, le Seigneur nous invite à l’écouter en devenant plus familier de l’Ecriture Sainte. Puissions-nous trouver dans la Parole de Dieu la lumière pour éclairer nos choix et fortifier notre engagement à vivre en chrétien. Prenons le temps de lire et de méditer l’Evangile où Jésus parle et agit dans des situations semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui. Que son enseignement et sa manière d’être, libre et fidèle à sa mission, nous interpelle et nous encourage. Bon dimanche à tous ! »

    Lâcher de colombes avec les enfants de l'Action Catholique

    Chaque année, l’Action catholique organise une grande « caravane de la paix » dans la ville éternelle pour sensibiliser les petits Romains à être eux-mêmes des artisans de paix. Deux d’entre eux, une fillette de 12 ans et un garçon de 10 ans étaient aux cotés du Pape à la fenêtre du palais apostolique. Dans un message adressé à Benoît XVI et lu devant tous, ils ont promis d’être des protagonistes de respect, de compréhension et de justice envers les autres. Les enfants et le Pape ont ensuite, ensemble, lancé deux colombes, symbole de paix. « C’est un succès ! », a dit Benoît XVI. Aucune des deux colombes n’est en effet revenue dans l’appartement pontifical, comme c’est déjà arrivé par le passé.

    Au cours de l’Angélus, le Pape a par ailleurs évoqué la 60e Journée mondiale de lutte contre la lèpre, exprimant sa « proximité » avec les malades et encourageant « les chercheurs, les soignants et les volontaires » qui les assistent en particulier ceux de l’association des amis de Raoul Follerau. Benoît XVI a enfin invoqué comme soutien spirituel à tous, Saint Damien de Veuster et Sainte Marianne Cope, tous les deux morts de la lèpre.

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.

  • Message de Benoît XVI pour la 47ème Journée mondiale des communications sociales

    "Réseaux sociaux, portes de vérité et de foi, nouveaux espaces pour l’évangélisation" : tel est le titre du message de Benoît XVI publié ce matin pour la Journée mondiale des communications sociales du 12 mai 2013.

    A lire en intégralité sur le site internet du Vatican.

  • Présentation au Pape des agneaux de Sainte Agnès

    Selon une tradition centenaire, on a présenté à midi à Benoît XVI les deux agneaux bénis dans la matinée en la fête de Sainte Agnès dans la basilique du même nom sur la Via Nomentana à Rome. Leur laine servira à tisser les Palliums qui seront remis aux nouveaux Archevêques métropolites le 29 juin, en la solennité des Apôtres Pierre et Paul. En 1978, Paul VI a limité l'attribution du Pallium au Pape et aux Archevêques métropolites, et en 1984, Jean-Paul II a décidé que sa remise serait fixée au 29 juin.

    La bénédiction d'agneaux de moins d'un an se déroule toujours le 21 janvier, fête de sainte Agnès, martyrisée à Rome en 305. Cette vierge et martyre a l'agneau pour symbole.Comme c’est la tradition à cette date, les deux agneaux vivants lui ont ainsi été présentés dans la chapelle Urbain-VIII du Palais apostolique au Vatican.

    Les agneaux sont couronnés de roses blanches

    Les deux très jeunes moutons sont d’ordinaire apportés au pape dans des corbeilles, la tête couronnée de roses blanches. Avant d’être présentés au pape par les chanoines réguliers du Latran, les agneaux, élevés au couvent romain de San Lorenzo in Panisperna, sont aussi bénis sur l’autel de la basilique romaine de Sainte-Agnès hors-les-murs, sur la via Nomentana, au nord de la capitale italienne.

    Le pallium est une écharpe de laine blanche ornée de six croix noires, spécifique aux archevêques métropolitains et symbole de leur lien avec le Siège de Pierre. Une fois confectionnés par les religieuses du couvent romain de Sainte-Agnès, les palliums sont placés jusqu’à leur remise dans une urne de bronze placée dans une niche sous l’autel de la « confession de Pierre », au plus près de la tombe de l’apôtre.

    Source : Radio Vatican.

  • Benoît XVI célèbre l'Epiphanie à Saint Pierre de Rome

    Benoît XVI rejette l'agnosticisme tout puissant et intolérant



    Benoît XVI qui impose les mains sur la tête de Mgr Georg Gänswein, agenouillé devant lui. C’est l’image que tout le monde gardera en mémoire de ce dimanche de l’Epiphanie. Le Pape, en la Basilique Saint Pierre, a ordonné évêque son secrétaire particulier, nommé aussi préfet de la Maison Pontificale. Trois autres prélats ont reçu l’ordination épiscopale : le nigérian Mgr Fortunatus Nwachukwu, qui devient nonce au Nicaragua, le français Mgr Nicolas Thévenin, qui devient nonce au Guatemala, et Mgr Vincenzo Zani, récemment nommé secrétaire de la Congrégation pour l’Education catholique.

    Le Pape, dans son homélie, a voulu parler des qualités que devraient avoir les évêques. Des hommes « inquiets, qui doivent se préoccuper des autres hommes et être capables de leur indiquer la route vers la foi et le juste chemin de la vie ». Des hommes « courageux, valeureux, que le Seigneur envoie comme des agneaux au milieu des loups » et qui annoncent la vérité « en conflit avec la pensée dominante et avec l’agnosticisme aujourd’hui tout puissant et extrêmement intolérant ».

    L'évêque participe au pèlerinage des hommes vers Jésus-Christ, il en montre le chemin

    Benoît XVI a alors trace un parallèle entre le rôle des évêques et les figures de Mages d’Orient, dont le chemin vers Bethléem est fêté en ce dimanche de l’Epiphanie. « Les quatre évêques ordonnés aujourd’hui, a souligné le Pape, collaboreront au Ministère du Pape pour l’unité de l’unique Eglise de Jésus-Christ dans la pluralité des Eglises particulières », et « le lien entre cette Ordination épiscopale et le thème du pèlerinage des peuples vers Jésus-Christ est évident, parce que l’évêque a le devoir non seulement de participer à ce pèlerinage avec les autres, mais de le précéder et d’en indiquer la route ».

    « C’est comme pour les Mages qui alors partirent vers l’inconnu, hommes au cœur inquiet et poussés par la recherche inquiète de Dieu et du salut du monde », « aujourd’hui l’inquiétude de l’homme vers Dieu et l’inquiétude de Dieu vers l’homme ne peuvent laisser de répit aux Evêques. En d’autres mots, pour le Pape, « un Evêque doit être un homme qui a à cœur les autres hommes, qui est touché par le quotidien des hommes ».

    Celui qui annonce l'Evangile est en bute à la pensée dominante, agnostique, intolérante

    Benoît XVI a aussi souligné combien
    « l’humilité de la foi aujourd’hui se trouvera continuellement en conflit avec la pensée dominante de ceux qui font confiance à ce qui apparemment est sûr. ». « Celui qui vit et annonce la foi de l’Eglise, a averti le Pape, en de nombreux points n’est pas conforme aux opinions dominantes de notre époque ». « L’agnosticisme aujourd’hui tout-puissant a ses dogmes et se révèle extrêmement intolérant à l’égard de tout ce qui le met en question et interroge ses critères »

    Pour cela, « le courage de contredire les orientations dominantes est aujourd’hui particulièrement urgent et nécessaire pour un Evêque. Cela nécessite du courage. Et cette force n’a pas à frapper avec violence ou agressivité, mais doit se laisser frapper et doit tenir tête aux critères des opinions dominantes ». « Le courage de rester fermement avec la vérité, a conclu le Pape, est évidement une nécessité pour ceux que le Seigneur envoie comme des agneaux au milieu des loups ». « Les successeurs des Apôtres doivent s’attendre à être continuellement l’objet de coups, de manière moderne, en ne cessant d’annoncer de façon audible et compréhensible l’Evangile de Jésus-Christ. « En somme, a ajouté le Pape, l’approbation des opinions dominantes n’est pas le critère auquel nous nous soumettons ».

    Source : Radio Vatican

  • Audience générale de ce mercredi 2 janvier 2013

    Benoît XVI : "La grâce de Dieu est notre force"

    Au cours de la catéchèse de la première audience générale de l’année 2013 qui s’est déroulée dans la Salle Paul VI en présence de quelque 7.000 personnes, le Saint-Père a évoqué la Nativité, "une nouveauté radicale capable de changer le cours de l’histoire", et l’origine de Jésus. La naissance du Seigneur, a dit Benoît XVI, "éclaire une fois encore de sa lumière les ténèbres qui enveloppent souvent notre monde et nos coeurs, et apporte l’espérance et la joie. D'où vient cette lumière ? De la grotte de Bethléem, où les bergers trouvèrent Marie et Joseph, et l'enfant étendu dans la mangeoire. Devant la Sainte Famille, une autre question plus profonde se pose : comment cet enfant petit et faible, peut avoir apporté une nouveauté radicale dans le monde au point de changer le cours de l'histoire ? N'y-a-t-il pas peut-être quelque chose de mystérieux dans son origine qui va au-delà de cette grotte ?"."Dans les quatre Evangiles la réponse à la question d'où vient Jésus émerge avec clarté : sa véritable origine est le Père, Dieu. Il vient totalement de Lui, mais d'une manière différente de celle de n'importe quel prophète ou envoyé de Dieu qui l'ont précédé. Cette origine du mystère de Dieu, que personne ne connaît, est déjà contenue dans les récits d'enfance des Evangiles de Matthieu et de Luc, que nous lisons dans ce temps de Noël. L'ange Gabriel annonce : L'Esprit descendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. Celui qui naîtra sera saint et sera appelé Fils de Dieu".

    "Nous répétons ces mots chaque fois que nous récitons le Credo, la profession de foi : ‘et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine’, et par l’œuvre de l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie. A cette phrase, nous nous agenouillons parce que le voile qui cachait Dieu est, pour ainsi dire, levé et son mystère insondable et inaccessible nous touche : Dieu devient l'Emmanuel, Dieu avec nous. Quand nous écoutons les messes composées par les grands maîtres de musique sacrée, je pense par exemple à la Messe du couronnement de Mozart, nous notons tout de suite l’arrêt marqué en particulier sur cette phrase, cherchant presque à exprimer par le langage universel de la musique ce que les mots ne peuvent manifester : le grand mystère de Dieu qui s'incarne, qui se fait homme".

    "Cette affirmation du Credo ne fait pas référence à l'existence éternelle de Dieu, mais nous parle plutôt d'une action à laquelle prennent part les trois personnes divines et qui se réalise ‘ex Maria Virgine’. Sans elle, l'arrivée de Dieu dans l'histoire de l'humanité n’aurait pas trouvé son terme et ce qui est central dans notre profession de foi n'aurait pas eu lieu : Dieu est Dieu avec nous. Marie appartient ainsi de manière irrévocable à notre foi en Dieu qui agit, qui entre dans l'histoire. Elle se rend entièrement disponible et accepte de devenir l'habitation de Dieu".

    "Parfois aussi, dans le chemin et dans la vie de foi, nous pouvons sentir notre pauvreté, notre incapacité face au témoignage que nous devons offrir au monde. Mais Dieu a justement choisi une femme vraiment humble, dans un village inconnu, dans l’une des provinces les plus reculées du grand empire romain. Même au milieu des difficultés les plus ardues que nous avons à affronter, nous devons toujours avoir confiance en Dieu, en renouvelant notre foi en sa présence et l’action dans notre histoire, comme dans celle de Marie. Rien n’est impossible à Dieu ! Avec Lui notre existence marche toujours sur un terrain sûr et s’ouvre à un avenir d'espérance certaine".

    "Ce qui arrive en Marie, à travers l'action de l’Esprit Saint, est une nouvelle création : Dieu, qui a appelé l'être du néant, par l'incarnation, donne vie à un nouveau début de l'humanité. Les Pères de l'Eglise parlent souvent du Christ comme du nouvel Adam, pour souligner le début de la nouvelle création avec la naissance du Fils de Dieu dans le sein de la Vierge Marie. Cela doit nous faire réfléchir sur la question de savoir comment la foi apporte aussi en nous une nouveauté forte au point de provoquer une seconde naissance. En effet, au début de la vie chrétienne, il y a le baptême qui nous fait renaître comme fils de Dieu, qui nous fait participer à la relation filiale que Jésus a avec le Père. Et je voudrais faire remarquer que le baptême se reçoit, nous sommes baptisés - c'est un passif - parce que personne n'est capable de devenir fils de Dieu par lui-même ; c'est un cadeau qui est conféré gratuitement… C’est seulement si nous nous ouvrons à l'action de Dieu, comme Marie, seulement si nous confions notre vie au Seigneur comme à un ami en qui nous avons totalement confiance, que tout change, que notre vie prend un nouveau sens et un nouveau visage : celui de fils d'un Père qui nous aime et qui ne nous abandonne jamais".

    "Nous avons parlé de deux éléments : l'élément premier l'Esprit sur les eaux, l'Esprit Créateur ; il y a un autre élément dans les mots de l'Annonciation. L'ange dit à Marie : La puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est un rappel du nuage saint qui, pendant le chemin de l'exode, s'arrêtait sur la tente de la réunion, sur l'arche de l'alliance que le peuple d’Israël portait avec lui, et qui indiquait la présence de Dieu. Marie est donc la nouvelle tente sainte, la nouvelle arche de l'alliance : par son oui aux paroles de l'archange, Dieu reçoit un domicile dans ce monde. Celui que l'univers ne peut contenir, prend place dans le sein d'une vierge".

    "Revenons à la question par laquelle nous avons commencé, celle de l'origine de Jésus, résumée par la question de Pilate : D’où es-tu ? De nos réflexions, depuis le début des Evangiles, il semble clair de savoir quelle est la vraie origine de Jésus : Il est le Fils unique du Père, il vient de Dieu. Nous sommes devant ce mystère grand et bouleversant que nous célébrons en ce temps de Noël : le Fils de Dieu, l'Esprit Saint, s'est incarné dans le sein de la Vierge Marie. Et cette annonce résonne toujours nouvelle et porte en elle l’espérance et la joie dans nos coeurs, parce qu'elle nous donne chaque fois la certitude que, même si nous nous sentons souvent faibles, pauvres, incapables de faire face aux difficultés et au mal du monde, la puissance de Dieu agit toujours et c’est justement dans la fragilité qu’il accomplit des merveilles. Sa grâce est notre force", a conclu le Pape en remerciant.

    Texte de l'allocution de Benoît XVI en français :

    « Chers frères et sœurs, la lumière de la naissance du Seigneur illumine toujours les ténèbres qui couvrent souvent notre monde et nos cœurs. Mais d’où vient Jésus, celui qui est né à Bethléem ? Les quatre évangiles disent qu’il vient totalement du Père. Conçu du Saint Esprit, né de la Vierge Marie, Jésus est « Dieu-parmi-nous ». Notre credo affirme qu’il est le Fils Unique de Dieu ; Dieu, né de Dieu ; Lumière, née de la lumière ; vrai Dieu, né du vrai Dieu. Il est de la même nature que le Père. Notre profession de foi parle aussi d’une action des trois Personnes divines qui se réalise en Marie, humble femme d’un village inconnu. En elle s’accomplit mystérieusement une nouvelle création. Avec l’Incarnation de son Fils, Dieu donne vie à un nouveau commencement de l’humanité. La foi apporte en chacun de nous une nouveauté si forte qu’elle produit une nouvelle naissance, grâce au baptême. Quand nous nous ouvrons à l’action de Dieu, comme Marie, notre vie acquiert un nouveau sens et un nouveau visage, celui d’enfants de Dieu, le Père. Par son oui, Marie devient la nouvelle arche de l’alliance, la demeure de Celui que l’univers ne peut pas contenir. En ce temps de Noël, nous célébrons un grand mystère bouleversant : par l’action de l’Esprit Saint, le Fils de Dieu s’est incarné dans le sein de la Vierge Marie. Cette annonce nous apporte espérance et joie : Dieu agit en nous et fait toujours des merveilles, malgré nos faiblesses et nos incapacités. Sa grâce est notre force !
    Je salue avec joie les pèlerins francophones en particulier ceux de la Nouvelle Calédonie et de Wallis et Futuna ! Au début de cette année, renouvelons notre foi en la présence et en l’action de Dieu dans nos vies et dans notre histoire. Ouvrons-lui grandement les portes de nos cœurs et de nos maisons pour qu’il y établisse sa demeure. Il est un Père aimant qui ne nous abandonne jamais. Bonne Année à tous ! »

    Sources : Vatican Information Service & Radio Vatican.

  • 46ème Journée mondiale de la paix 2013

    Message de Benoît XVI : « Heureux les artisans de paix »

  • Mardi 1er janvier 2013

    Calendrier liturgique

  • 31 décembre : Vêpres en la Basilique Saint-Pierre de Rome

    Le bien triomphera sur le mal

    Ce lundi 31 décembre, en la Basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a célébré les Vêpres en fin d'après-midi, suivis par le traditionnel Te Deum d’action de grâces. Et ensuite, le Pape devait se rendre sur la Place Saint-Pierre pour prier devant la crèche qui comme chaque année a été installée au pied de l’obélisque.

    Dans son homélie, Benoît XVI a relevé que le Te Deum renferme une sagesse profonde qui nous fait dire que malgré tout, il y a du bien dans le monde et que ce bien est destiné à triompher. Puisque le mal fait plus de bruit que le bien, il ne faut pas s’en tenir aux « nouvelles » si on veut comprendre le monde et la vie. Il faut savoir s’arrêter en silence pour penser et méditer, guérir des inévitables blessures de la vie, et analyser les événements en profondeur. Le chrétien est un homme d’espérance dans les ténèbres du monde. La foi en Jésus-Christ permet de sortir des sables mouvants du péché et de recommencer.
    S’adressant plus spécialement au diocèse de Rome dont il est l’évêque, le Pape a appelé à un engagement missionnaire et apostolique, d’autant plus nécessaire que la foi risque d’être éclipsée dans des contextes culturels qui entravent son enracinement personnel et sa présence dans la société. Il y a d’un côté l’augmentation de nombre de croyants d’autres religions, les communautés paroissiales qui ont du mal à mobiliser les jeunes, la diffusion de styles de vie marqués par l’individualisme et le relativisme éthique, de l’autre tant de personnes en quête de sens et de l’espérance qui ne déçoit pas. Cela ne peut pas nous laisser indifférents et exige une pastorale missionnaire.
    Benoît XVI a par ailleurs insisté sur le devoir de solidarité avec les pauvres, les marginaux, les familles en situation de précarité, les malades et les handicapés. Il a exhorté les Institutions, à tous les niveaux, à assurer une vie digne à tous les citoyens.

    Source : Radio Vatican

  • Intentions de prière de Benoît XVI pour le mois de janvier 2013

    Universelle : La foi des chrétiens
    Pour qu'en cette « année de la foi », les chrétiens puissent approfondir la connaissance du mystère du Christ et témoigner avec joie de leur foi.

    Missionnaire : Les chrétiens du Moyen-Orient
    Pour que les communautés chrétiennes du Moyen-Orient reçoivent du Saint-Esprit la force de la fidélité et de la persévérance, particulièrement lorsqu'elles sont discriminées.

    Source : Apostolat de la Prière

  • Benoît XVI : Angélus en cette fête de Saint Etienne

    Pas d’audience générale en ce lendemain de Noël à Rome, mais le Pape a récité la prière de l’Angélus, depuis la fenêtre de ses appartements. Benoît XVI est revenu sur la figure de Saint-Etienne, que l’Église fête le 26 décembre. Saint-Etienne, diacre, fût le premier martyr de l'histoire de l'Église.

    Message aux pèlerins francophones :

    « Chers pèlerins francophones, au lendemain de Noël, le martyre du diacre Etienne montre que la naissance du Fils de Dieu a inauguré une ère nouvelle, celle de l’amour. L’amour abat les barrières entre les hommes. Il les rend frères en les réconciliant par le pardon, donné et reçu. Que l’intercession de saint Etienne, fidèle jusqu’au bout au Seigneur, soutienne les chrétiens persécutés et que notre prière les encourage ! À sa suite, témoignons sans peur, avec courage et détermination de notre foi. Bonnes fêtes à tous ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Message de Benoît XVI Urbi et Orbi (à Rome et au monde)

    Extrait :

    « "Si nous croyons". Voilà la puissance de la foi ! Dieu a tout fait, il a fait l’impossible : il s’est fait chair. Sa toute-puissance d’amour a réalisé ce qui va au-delà de la compréhension humaine : l’Infini s’est fait enfant, est entré dans l’humanité. Pourtant, ce même Dieu ne peut entrer dans mon coeur si je ne lui ouvre pas la porte. Porta fidei ! La porte de la foi ! Nous pourrions demeurer effrayés devant notre toute puissance à l’envers. Ce pouvoir de l’homme de se fermer à Dieu peut nous faire peur. Mais voilà la réalité qui chasse cette pensée ténébreuse, l’espérance qui vainc la peur : la vérité a germé ! Dieu est né ! « La terre a donné son fruit » (Ps 67, 7). Oui, il y a une terre bonne, une terre saine, libre de tout égoïsme et de toute fermeture.

    Il y a dans le monde, une terre que Dieu a préparée pour venir habiter au milieu de nous. Une demeure pour sa présence dans le monde. Cette terre existe, et aujourd’hui aussi, en 2012, de cette terre a germé la vérité ! Par conséquent, il y a de l’espérance dans le monde, une espérance fiable, même dans les moments et dans les situations plus difficiles. La vérité a germé, portant amour, justice et paix. »

    Source et texte intégral : Zenit.org

  • Angélus de ce dimanche 23 décembre

    Les chrétiens appelés, en ce temps de Noël, à se consacrer aux autres

    Lors de la prière de l’Angélus de de dimanche 23 décembre, IVe dimanche de l’Avent, Benoît XVI, s’attardant sur l’Évangile du jour, la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth, a invité les chrétiens à s’inspirer de ce geste et à rendre visite aux personnes qui vivent des situations difficiles pendant ce temps de Noël en particulier les malades, les prisonniers, les personnes âgées et les enfants. Le Pape a également appelés les fidèles à dépasser « le souci des préparatifs extérieurs et l’aspect superficiel » de cette fête.

    Son message aux pèlerins francophones :

    « Chers pèlerins francophones, en cette Année de la Foi, et à l’approche de Noël, recevons l’appel à convertir notre cœur pour fêter le Christ dans l’Enfant de Bethléem. Croire en Dieu demande de reconnaître dans Celui qui va naître, le Tout puissant qui vient nous sauver. Le mystère de l’Incarnation est au cœur de notre foi. Puisse cette fête de la Nativité la fortifier ! Dépassons le souci des préparatifs extérieurs et l’aspect superficiel pour suivre la Vierge Marie dans son silence et son recueillement ! Avec elle, préparons-nous à accueillir le Sauveur. Je vous bénis de grand cœur ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Voeux de Benoît XVI à la Curie Romaine

    Benoît XVI a reçu ce samedi matin pour le traditionnel échange des voeux le Sacré Collège, la Curie Romaine et les Autorités de l'Etat de la Cité du Vatican.

    Extraits de l'allocution du Saint-Père :

    [...] Je voudrais mentionner la grande Fête de la famille à Milan, ainsi que ma visite au Liban avec la remise de l’exhortation apostolique post-synodale, qui maintenant devra constituer, dans la vie des Eglises et de la société au Moyen-Orient, une orientation sur les difficiles chemins de l’unité et de la paix. Le dernier événement important de cette année qui s’achève a été le Synode sur la nouvelle évangélisation qui a été en même temps un commencement communautaire de l’Année de la foi, par laquelle nous commémorons l’ouverture du Concile Vatican II, il y a cinquante ans, pour le comprendre et l’assimiler de nouveau dans une situation changeante.

    La grande joie avec laquelle des familles provenant du monde entier se sont rencontrées à Milan a montré que, malgré toutes les impressions inverses, la famille est forte et vivante encore aujourd’hui. Cependant la crise qui, particulièrement dans le monde occidental, la menace jusque dans ses fondements est aussi incontestable... Dans ce contexte, les défis sont complexes. Il y a avant tout la question de la capacité de l’homme de se lier ou de son manque de liens. L’être humain peut-il se lier pour toute une vie? Cela correspond-il à sa nature? N’est-ce pas en opposition avec sa liberté et avec la dimension de son auto-réalisation?.. Le refus du lien humain, qui se répand toujours plus à cause d’une compréhension erronée de la liberté et de l’auto-réalisation, comme aussi en raison de la fuite devant le support patient de la souffrance, signifie que l’homme demeure fermé sur lui-même et, en dernière analyse, conserve son propre moi pour lui-même, et ne le dépasse pas vraiment... Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine: Le père, la mère, l’enfant, qui des dimensions essentielles de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent.

    [...] Enfin, il est juste qu’il y ait aussi une brève annotation sur l’annonce, sur l’évangélisation... La parole de l’annonce devient efficace là où existe dans l’homme la disponibilité docile pour s’approcher de Dieu; là où l’homme est intérieurement en recherche et ainsi en marche vers le Seigneur. Alors, l’attention de Jésus pour lui touche son cœur et l’impact de l’annonce suscite ensuite la sainte curiosité de connaître Jésus de plus près. Ce fait d’aller avec lui conduit au lieu où Jésus habite, dans la communauté de l’Eglise, qui est son corps. Cela signifie entrer dans la communion itinérante des catéchumènes, qui est une communion d’approfondissement et, en même temps, de vie, dans laquelle, le fait de marcher avec Jésus, nous fait devenir des personnes qui voient. Venez et vous verrez! Ces paroles que Jésus adressa aux deux disciples en recherche, il les adresse aussi aux personnes d’aujourd’hui qui sont en recherche. Au terme de cette année, nous voulons prier le Seigneur, afin que l’Eglise, malgré ses pauvretés, devienne toujours plus identifiable comme sa demeure. Nous le prions pour que, dans la marche vers sa maison, il nous rende aussi toujours plus voyants, afin que nous puissions dire toujours mieux et de manière toujours plus convaincante: Nous avons trouvé celui que le monde entier attend, Jésus Christ, vrai Fils de Dieu et vrai homme. Dans cet esprit, je vous souhaite de tout cœur à tous un saint Noël et une heureuse nouvelle année.

    Source et texte intégral : Vatican Information Service (VIS Archive 01 - 21.12.12)

  • Audience générale de ce mercredi 19 décembre

    Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la dernière audience générale de l'année à la foi de Marie, manifestée lors de l'Annonciation. L'annonce angélique fut, a dit Benoît XVI, comme une invitation à la joie, l'annonce "de la fin d'une tristesse courante dans ce monde face aux limites de la vie et à la souffrance...face au mal qui semble obscurcir la bonté divine. Elle fut le salut marquant le début de l'Evangile, de la Bonne Nouvelle". Marie est vraiment la "fille de Sion en qui s'accomplit l'attente de la venue définitive de Dieu, qui devient la demeure du Dieu vivant". La joie manifestée par Marie vient de sa communion avec Dieu. "Elle est la créature qui a ouvert d'une façon particulière avec sa porte au Créateur, en s'en remettant à sa volonté sans réserve...seulement attentive à répondre aux signes que Dieu a lancé sur le chemin de son peuple. Elle a pris place dans une histoire de foi et d'espérance dans les promesses divines, qui sont l'essence de sa vie". Luc raconte l'Annonciation en faisant un parallèle avec l'histoire d'Abraham. Marie a accepté de faire la volonté de Dieu, à l'Annonciation, avec la même joie confiante, mais aussi dans les ténèbres de la Croix puis dans la lumière de la Résurrection. Il en va de même pour notre propre cheminement de foi, entre moments lumineux et passages dans lesquels Dieu semble absent, où son silence pèse... Comme Abraham et comme Marie...efforçons-nous de vivre chaque moment dans la paix et avec la certitude de l'amour et de la fidélité de Dieu. Ceci veut cependant dire sortir de soi et de nos projets, car la Parole doit guider nos pensées et nos actions".

    "Marie ravive la foi profonde qui lui a fait prononcer le oui de l'Annonciation... Elle sait devoir laisser libre son fils de suivre sa mission. Son oui à la volonté de Dieu, en obéissance à la foi, sera constant jusqu'à sa mort, et surtout lors du moment le plus difficile que fut la Crucifixion... A chaque épreuve de sa vie, Marie" n'a cessé de méditer les choses cachées au plus profond de son coeur. "Elle retenait tout fait, toute parole, toute chose de ce qu'elle vivait. Les observant, elle comprenait que tout venait de la volonté divine. Elle ne s'est pas arrêtée à une compréhension superficielle mais a su voir en profondeur" la signification que seule la foi peut offrir. "C'est l'humilité profonde de sa foi qui a permis à Marie d'accueillir en elle même ce qu'elle de comprenait pas, laissant à Dieu le soin d'ouvrir son esprit et son coeur... La solennité de la Nativité nous invite à vivre cet évènement avec l'humilité de Marie, en obéissance à la foi. La gloire de Dieu ne se manifeste pas dans le triomphe des rois ou le pouvoir des puissants...car il a choisi le sein d'une vierge pour se montrer dans la pauvreté d'un nouveau-né. La toute puissance de Dieu agit en nous aussi avec la force silencieuse de la vérité et de l'amour. La foi nous dit que le fracas des puissants sera éteint par la puissance sans défense de l'Enfant".

    Message aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et sœurs, le mystère de l’Annonciation montre la foi de Marie. L’ange Gabriel lui adresse ces paroles : « Je te salue, comblée-de-grâce ! Le Seigneur est avec toi !» (Lc 1, 28). Cette salutation invite à une joie profonde ; elle annonce la fin de la tristesse causée par les ténèbres du mal, et marque le début de la Bonne Nouvelle. En Marie s’accomplit l’attente de la venue définitive de Dieu. Demeure de l’Esprit Saint, Marie est la créature qui a ouvert de manière unique les portes au Créateur. Comme Abraham, elle se soumet à la volonté divine dans l’obéissance de la foi. De même qu’Abraham est le père des croyants, de même Marie devient le modèle et la mère des croyants. Le cheminement de foi d’Abraham et de Marie est fait de moments de joie et d’obscurité. Marie vit dans la foi la joie de l’Annonciation ; elle passe par l’obscurité de la crucifixion de son Fils, pour arriver à la lumière de la Résurrection. Il en est de même pour nous dans notre cheminement de foi. Durant sa vie, Marie renouvelle constamment son oui à la volonté de Dieu. Elle laisse Sa Parole pénétrer son esprit et son cœur. Chers amis, Noël nous invite à suivre l’humilité et l’obéissance de Marie. Cette fête nous dit que la gloire de Dieu ne se manifeste pas dans le triomphe, mais dans la pauvreté d’un Enfant sans défense dont la puissance vainc en définitive le bruit des puissances du monde.

    Je salue avec joie les francophones, en particulier les lycéens en pèlerinage ! Marie est appelée bienheureuse à cause de sa foi obéissante. Comme elle, laissons la Parole de Dieu illuminer nos pensées et nos actions. Durant les fêtes de la Nativité, demandons-lui la grâce de sentir comment la toute-puissance de Dieu agit dans nos vies avec la force de la vérité et de l’amour. Joyeux Noël à tous ! »

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican